William Banks, PACEA.
William Banks, archéologue, chercheur au CNRS, s’occupe de la modélisation de niche :
« Une niche écologique, c’est la gamme des conditions environnementales, climatiques et aussi des interactions avec d’autres espèces, dans laquelle une espèce pourrait survivre indéfiniment sans être obligé de se déplacer, de changer son comportement ou d’évoluer »
Ecoutez l’interview de William Banks :
Doris Barboni, chercheuse au CNRS, documente les changements de flore associés à des périodes clés pour expliquer la dispersion et l’évolution des hominoïdes depuis 20 millions d’années:
« Les grands singes ont pu sortir d’Afrique et aller occuper des nouveaux territoires jusqu’à l’Europe et l’Asie du sud est entre 15 et 10 millions d’années et puis ensuite, la zone qui fait le lien entre l’Afrique et l’Asie n’a plus été favorable, parce que le climat a changé donc les forêts tropicales dans lesquelles vivaient ce genre d’animaux ont disparu. C’est parce qu’il n’y avait plus d’habitat que la coupure s’est faite entre l’Afrique et l’Asie pour les grands singes. »
Ecoutez l’interview de Doris Barboni :
Doris Barboni, CEREGE.
Olga Otero, Palvoprim.
Olga Otéro, paléoichtyologue à l’Université de Poitiers, coordonne les travaux du groupe des paléontologues :
« J’essaie de raconter les moments au cours desquels les faunes terrestres ont pu circuler entre les différents bassins hydrographiques.Le facteur numéro un qui explique la distribution des espèces animales est la disponibilité en eau. »
Ecoutez l’interview d’Olga Otero :
Corentin Gibert, post-doc, fabrique les bases de données et met en relation les informations que les chercheurs possèdent :
« Je suis l’intermédiaire entre ceux qui collectent l’information et ceux qui la traitent »
Ecoutez l’interview de Corentin Gibert :
Corentin Gibert.
Camille Contoux, LSCE
Camille Contoux est paléoclimatologue. Elle modélise le climat du passé aux périodes nécessaires pour HADoC et travaille également sur les modèles de niches écologiques.
« J'utilise des gros codes informatiques pour recréer le climat du passé. »
Ecoutez l’interview de Camille Contoux
Pierre Sepulcre est paléoclimatologue au LSCE. Il travaille sur la reconstitution des climats du passé :
« On peut estimer qu’il y aura au moins une dizaine de simulation, avec le modèle couplé de l’IPSL. Ces simulations, il faut qu’elles durent au moins 1 000 à 2 000 ans pour avoir un état de l’océan qui est complètement équilibré. Une simulation de 1 000 ans fait environ 100 000 heures. Donc on peut estimer que ça va représenter quelques millions d’heures de calcul. »
Ecoutez l’interview de Pierre Sepulcre :
Pierre Sepulcre, LSCE.